Charleroi : 2 à 4 fois plus d’inhumations que d’habitude pendant le confinement

C’est avec ces chiffres que l’échevin Mahmut Dogru a répondu à une question écrite du conseiller Nicolas Kramvoussanos.

Début avril, on s’intéressait aux cimetières de Charleroi sous le prisme du début du confinement, et on apprenait que les fossoyeurs faisaient leur maximum pour anticiper les travaux de terrassement, parce que de nombreux cimetières étaient arrivés à saturation. À ce moment-là, on comptait déjà 80 certificats de décès liés à des cas d’infection.

Aujourd’hui, un confinement plus tard, le cabinet de l’échevin explique que : “Au mois d’avril, on en a eu 168, et lors du pic de contaminations du 12 avril, nous avons malheureusement eu 43 décès sur un seul jour, alors qu’on est plutôt d’habitude sur une dizaine.”

Il faut savoir que Charleroi a un déficit de place, pour ne rien arranger.

A terme il faudra se poser les bonnes questions sur la capacité d’accueil des cimetières en cas de nouvelles épidémies.

Etendre un cimetière n’est absolument pas logique, tant sur le plan environnemental que sur le cout de fonctionnement. Les familles seront-elles prêtes à payer les concessions plus chères, et pour des durées diminuées, rien n’est moins sûr.

Composer avec l’existant, semble l’avenir. Tous les cimetières ont des tombes abandonnées, échues, non entretenues. Pourquoi conserver des emplacements alloués à des familles alors que plus personne ne s’en inquiète, autant récupérer ces terrains et les réattribuer à celles et ceux qui sont près à les prendre en charge.

Ecrit comme cela, la chose semble aisée, dans les faits la restructuration des nécropoles est très complexe car pour y parvenir, il faut considérer les droits acquis et ne pas faire d’impair.

Un cabinet Européen, basé en France (Ad’VitAm) s’est spécialisé dans ce délicat travail. Avec de multiples compétences tel que la photogrammétrie aérienne (drone 3D) l’informatique de gestion, le recensement des nécropoles, une cellule généalogique et un service juridique à la pointe. Ce cabinet propose de réaliser des audits de situation puis en fonction des résultats, étudie tous les axes de l’administration des cimetières et propose des solutions pérennes à moyen et long terme.

Il est enterré dans un « cercueil vivant », un première mondiale

Une personne décédée a été mise en terre dans un « cercueil vivant », samedi à La Hague, aux Pays-Bas. Une première mondiale qui pourrait en inspirer d’autres.

Enterrer un mort dans un « cercueil vivant » peut sembler étrange, mais il n’en est rien. Le cercueil est en effet bien vivant, puisqu’il est composé de champignons – plus précisément de mycélium, la partie des champignons présente sous terre – et de racines de plantes. 

Baptisé « Cocon vivant » par son inventeur, Bob Hendrikx, fondateur de la compagnie Loop of Life, ce cercueil permet au cadavre de se décomposer plus rapidement. Habituellement, un corps met près d’une dizaine d’années à se décomposer entièrement, et encore quelques années de plus s’il est enterré dans un cercueil classique. Avec le « cercueil vivant », le corps est entièrement rendu à la nature en l’espace de deux à trois ans. 

Le mycelium a en effet la capacité de transformer n’importe quel type de déchet organique (dont le corps humain) en nutriments utiles à la nature, et sont ainsi utilisés par exemple pour décontaminer les sols pollués. 

Se faire enterrer dans le « cocon vivant » permet ainsi de contribuer à rendre les sols plus fertiles et à fournir des nutriments aux plantes et autres végétaux.

« Actuellement, nous vivons en prenant constamment des choses à la Nature, a expliqué Bob Hendrikx à la presse néerlandaise. Avec cette invention, nous espérons rendre notre relation avec la Nature plus équilibrée en donnant quelque chose en retour. 

L’inventeur s’est ainsi dit ému d’avoir assisté au premier enterrement avec un cercueil vivant. « C’est la première fois qu’un humain a été composté de cette manière et c’est un honneur d’être aussi impliqué dans les funérailles de quelqu’un ». 

“Les Français ont grandi… et grossi ! ” Conséquence au niveau du cimetière.

Plus grand, plus haut, plus fort… Non, il ne s’agit pas de la nouvelle devise de l’équipe olympique, mais plutôt d’un résumé de la dernière campagne de mensuration des Français. En 30 ans, nos compatriotes des deux sexes ont grandi et grossi… surtout au niveau de la taille.

Vous avez déniché pendant les soldes un joli petit pantalon ou un T-shirt strech. Mais au moment de l’essayage, ça coince ! Après avoir soupçonné les excès de fin d’année, vous vous demandez si vous êtes fait(e) comme les autres… Et bien, arrêtez de culpabiliser ! Il semblerait que certains fabricants accusent quelques retards en suivant les barèmes des années 70 ! Heureusement, les résultats de la nouvelle campagne de mensuration devraient leur permettre de réajuster leurs patrons.

Les Françaises ont plus grossi que grandi !

Lancé en 2003, la nouvelle campagne de mensurations lancée par l’Union Française des Industries de l’habillement (Ufih) a permis de mesurer plus de 11 500 hommes et femmes âgés de 5 à 70 ans dans 37 sites. Le mètre de couturière était alors remplacé par des cabines spécialement développées pour scanner les gentils cobayes, par ailleurs questionnés et pesés. C’est la première fois depuis 30 ans que l’évolution physique des Français est ainsi passée au crible.

Si l’on y regarde plus en détails, on constate que malgré l’apologie de la taille mannequin, les Françaises ont changé de morphologie. En 1970, la moyenne des femmes était de 160,4 cm pour 60,6 kg et pour un petit 38. Aujourd’hui, elles mesurent 162,5 cm, pour 62,4 kg et s’habillent en 40. En considérant toujours la moyenne, le tour de poitrine féminin affiche un généreux 93,7 cm et une pointure de 37 ou 38. “Les femmes ont plus grossi que grandi” résume Jean-Pierre Mocho, président du Salon du prêt à porter à Paris.

Les petites (1,54 m en moyenne) et les grandes (1,72 m) représentent chacune 25 % de la population féminine, la moitié restante culmine à un 1,63 m. Les plus grandes se trouvent dans le Nord-est de la France alors que les plus fortes résident dans le Sud-est.

Les Français de plus en plus grands

Dans le même temps, les Français sont passés de 170,1 cm pour 72 kg en 1970 à 175,6 cm pour 77,4 kg de nos jours. Leur tour de taille est de 89,4 cm, leur tour de pectoraux atteint 102,2 cm et leur pointure oscille entre 41 et 42.

Plus étonnant, on voit apparaître un groupe de très grands, plus de 1,91 m. Ce phénomène inédit en 1970 concerne aujourd’hui les jeunes adultes de 15 à 25 ans. Les hommes se divisent ainsi en 19,5 % de petits (1,65 m en moyenne), 41,5 % de moyens (1,73 m), 30,8 % de grands (1,81m) et seulement 8,2 % de très grands. “En résumé, les petits restent petits et les grands deviennent très grands” résume Patrick Robinet, responsable de la campagne mensuration pour le compte de l’Institut Français du Textile et de l’Habillement (IFTH). Les plus grands et les plus corpulents se trouvent là-encore dans le Nord-Est de la France.”

Sources : IFTH

Des conséquences au niveau des cimetières.

De plus en plus fréquemment, nos clients “Mairie” nous informent d’une situation qui, pour être très délicate ne repose que sur du mensonge, je veux parler des caveaux “trop petits”.

Les arguments du professionnel :

“Le monsieur des pompes funèbres nous a dit qu’on ne pouvait plus enterrer parce que les engins ne peuvent pas passer dans les allées du cimetière” Ou alors : “Le caveau n’est plus aux normes” (Pas assez long…) (Les gens sont plus grands qu’avant). Ou bien : “Il n’y a plus de place dans la tombe.”

L’intérêt de la démarche :

Tout est bon pour que l’inhumation ait lieu dans une nouvelle concession ou dans le nouveau cimetière.

Avec un marché qui stagne, la profession du funéraire doit s’adapter à une concurrence réelle.

5000 entreprises se partageaient 20 milliards de Francs de CA en 1995 (soit 3, milliards d’€uros) ce qui représentait une moyenne de 600.000 € de chiffre d’affaire/an et par entreprise).

Elles étaient 16.000 entreprises en 2019, pour un marché de 3.5 milliards d’€uros ce qui ne représente plus que 218.000€/an et par entreprise en moyenne. Avec une évolution de moins de 0,3% en volume mais de plus de 50% en Valeur, il faut se poser les bonnes questions !

Pour survivre, les entreprises doivent impérativement augmenter le volume de marge par client.

Et voilà, la boucle est bouclée. Les entreprises, en pressant les familles avec de faux arguments, incitent à l’achat de nouvelles concessions dans la partie nouvelle du site ou dans le nouveau cimetière.

La vérité :

Ce n’est pas le caveau qui est trop petit, c’est la taille du cercueil proposé qui est “trop grande”.

Jusqu’à il y a encore une dizaine d’année, on trouvait pour chaque modèle de cercueil proposé chez un Pompes Funèbres, 3, voire 4 tailles différentes selon la taille du défunt. Aujourd’hui, pour limiter les stocks, les entreprises utilisent uniquement des cercueils de 195 cm intérieur, soit 205 cm hors tout, voire plus selon le modèle.

En procédant de la sorte et en cas de personne de petite taille, les personnels en charge de la mise en bière, déposent le défunt « pied en buté » et après avoir contrôlé la place restante « à la tête », ils complètent avec un, deux, voire trois coussins mortuaires.

Sauf à être un habitué, les familles ne s’aperçoivent de rien, car les coussins supplémentaires sont positionnés de telle façon que la présentation semble tout à fait “normale”.

Cette façon de procéder permet de limiter le stock, d’avoir de meilleurs prix grâce à une standardisation des fabrications, mais et surtout, permet de dire aux familles que le caveau de leur concession existante, ou que le caveau que la Mairie propose, « n’est pas aux normes »… alors qu’il est bon de rappeler qu’il n’y a aucune norme de taille en matière de caveau !

Rappel :

Un caveau de 200 Cm de long permet d’inhumer 91% des défunts qui décède en France, si on adapte le cercueil à la taille du défunt…

Incidence :

Les concessions étant vendues nues, les professionnels ont tout loisir de proposer caveaux, monuments et autres regroupements de corps des anciens, et la facture s’envole…

Un service funéraire sur une sépulture de “famille” existante, coute environ 4 à 4500€.

Le même service, mais sur une concession nouvelle, passe à 9000 € voir plus, simplement par l’acquisition d’un nouveau caveau, et par voie de conséquence, d’un monument et d’une concession.

Encore une fois, on voit l’intérêt des communes à rationaliser la gestion de leurs nécropoles en procédant à la réorganisation du cimetière, en réalisant des procédures de reprises des tombes abandonnées ou en déshérences, et en augmentant considérablement le prix des concessions.

Si les concessions sont chères, les familles insisteront pour une inhumation dans la concession existante.

Le besoin de procéder à la surveillance des opérations funéraires.

Cette mission de service publique est une obligation trop souvent “oubliée” des communes, tant elles pensent que les entreprises de Pompes Funèbres la remplissent à leur place. Il faut savoir que les communes devraient disposer des tarifs de chacune des entreprises qui interviennent habituellement sur leur nécropole.

De même, il convient de disposer d’une copie de la Carte nationale d’Identité (CNI) dans les “papiers” de demande d’inhumation.

Ce simple contrôle vous permettra de valider mes dires et vous éclairera sur la réalité du monde funéraire.

Conclusion :

Toute action a une raison, toute raison a une cause, passez l’intérêt général avant l’intérêt économique.